Apprendre la solitude

Lorsque l'on vit une relation de ce genre, sans attache, sans promesse, sans relation réelle en faite, on apprend vite ce qu'est la solitude.

Pour peu que vous ayez peu d'ami, une famille distante, vous voilà bien souvent seule au monde et c'est dans ces moments qu'il vous manque le plus, que vous passez votre temps à observer votre portable, à l'eteindre et l'allumer pour être sure qu'un message n'est pas resté coincé dans les méandres du mystère téléphonique !

La solitude s'apprend, se gagne et parfois s'apprécie. Il m'est arrivée souvent de vouloir être seule et de ne pas l'être, de ne pas pouvoir l'être et aujourd'hui que je le suis, je me dis que je ne le supporte plus. J'ai assez passé de temps à réfléchir, à faire le point, à profiter du silence, à profiter d'être seule pour faire ce dont j'avais réellement envie sans oser le faire lorsqu'on est deux.

La solitude pèse aussi... Mais on n'a pas forcément envie d'être avec n'importe qui. En fait, j'ai envie d'être avec lui, de discuter, de me blottir dans ses bras, de plaisanter, de rires, de se toucher, se caresser, se sentir et... s'aimer. Je ne sais pas si je le droit de le dire comme ça, je ne suis pas sure que ce soit ainsi qu'il le voit. Comme il ne dit rien, je n'ai jamais vraiment su ce qu'il pouvait penser ou ressentir. Ce n'est que plusieurs mois après notre relation (octobre à mars) que j'ai fini par l'entendre dire qu'il s'était aperçu m'aimer vraiment lorsqu'il m'avait quitté. Et pourtant, il n'est pas revenu pour autant... Que dois je en penser ? Dois je comprendre quelque chose ?

Vous savez quoi, je vais fermer les yeux, tenter de ne penser à rien, essayer de me détendre et de faire partir ce petit bourdon qui m'envahit doucement... à l'approche du week-end.